Le grand art d’accommoder les restes (ce qu’on peut encore manger)

Published by Friday, July 1, 2011 Permalink 0

de Jean-Philippe de Tonnac

English adaptation in progress : The art of using up leftovers (or what can still be eaten)

La mise au point est faite par Nicolas Zamaria, directeur de laboratoire de biologie médicale, docteur ès nutrition, interrogé par Flo Makanai : « Au cours d’une vie, 30 tonnes d’aliments traversent le tube digestif d’un individu. » Imaginez vous qu’avant l’ère des pesticides de synthèse qui débute dans les années 1930 [le mot pesticide incluant insecticides, fongicides, herbicides et parasiticides], s’il fallait trouver une date Maginot désignant un « après » et donc un « avant », tout ce que cet individu ingérait, autrement dit ces 30 tonnes d’aliments, était bio. BIO ! Vous imaginez ! Tout simplement parce que l’homme cultivateur ne disposait pas encore des moyens de « rectifier » les grands équilibres homéostasiques de la nature ou, de les abîmer. Nous sommes légitimement en droit et devoir de nous interroger aujourd’hui sur la manière dont ce même tube digestif va traiter les 30 tonnes d’aliments tout à fait problématiques sur le plan nutritionnel qui lui seront proposés. Car, bien entendu, en dehors des produits étiquetés « bio » (2,5% de la surface agricole utile en France était consacrée en 2009 à l’agriculture biologique), plus rien n’est bio.

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